Cette activité a eu lieu au début du mois d’avril à Phnom Penh, au Cambodge, et a été co-organisée par l’UNESCO et le ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports du Royaume de Cambodge, avec le soutien du ministère de l’Éducation de la Malaisie, dans le cadre de la phase I du projet de coopération entre la Malaisie et l’UNESCO intitulé « Renforcement des curricula en STEM pour les filles en Afrique et dans la région Asie et Pacifique » et financé par un fonds d’affectation spéciale malaisien.
Récemment, le ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports a approuvé la première politique relative aux STEM du pays, laquelle tient compte des avancées du projet du BIE et de la Malaisie. Le ministère a défini la formation aux STEM comme l’une de ses priorités afin de promouvoir l’intérêt pour les STEM chez les enfants et les jeunes, et en particulier chez les filles, et d’améliorer les ressources et les stratégies d’enseignement et d’apprentissage relatives aux STEM.
Le dialogue a débuté avec les remarques liminaires du Secrétaire d’État du ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, S.E. M. Im Koch, et de la directrice du Bureau de l’UNESCO à Phnom Penh, Mme Anne Lemaistre. Les participants ont partagé leurs connaissances et leurs expériences par le biais de présentations intéressantes ; ont suivi des tables rondes productives, qui ont réuni des acteurs issus de différents niveaux du ministère de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports du Cambodge, d’autres fonctionnaires ministériels (issus des ministères du Travail, de la Formation technique et professionnelle, du Commerce, de l’Agriculture, de la Sylviculture et de la Pêche, de l’Information et des Technologies, de la Condition féminine, etc.), ainsi que des acteurs issus des milieux universitaires, de la Commission relative aux STEM, d’organismes de coopération japonais et coréens, du British Council et de la société civile. Trois priorités ont été définies en vue de mettre en pratique la nouvelle politique relative aux STEM. Ces priorités sont les suivantes : 1) intégrer la philosophie et la politique relatives aux STEM dans le nouveau cadre curriculaire en tenant compte de la problématique hommes-femmes ; 2) répertorier les ressources d’enseignement et d’apprentissage (sur papier et en ligne) en vue de favoriser le développement des STEM dans l’ensemble du pays ; et 3) sensibiliser le public à la question du renforcement de la participation des filles.
Au cours du dernier jour de l’atelier, une réunion a été organisée avec le ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, S.E. M. Hang ChuonNaron, et S.E. M. Im Koch, ainsi que leurs homologues malaisiens et la directrice du Bureau de l’UNESCO à Phnom Penh, afin de poursuivre le débat concernant la mise en œuvre de la politique relative aux STEM. L’une des actions prévues consiste à organiser un atelier de renforcement des capacités pour l’équipe de base en charge de la formation aux STEM dans le nouveau cadre curriculaire. L’un des grands défis est d’intégrer la philosophie relative aux STEM dans le curriculum. Le BIE continuera de fournir une assistance technique afin d’intégrer la problématique hommes-femmes dans la formation aux STEM au Cambodge.
